CR: US Civil War de GMT "Campaign Game"

Pendant que les combats font rage, des esclaves s'enfuient pour rejoindre les lignes nordistes,
ils sont la proie d'une impitoyable chasse à l'homme menée par les gardes des plantations et leurs meutes de chiens.

Ceux qui parviennent à leur échapper ne trouvent pas la liberté pour autant, les yankees ne savent pas quoi faire d'eux.
Ils les mettent au travail souvent, quand ils ne les rendent pas à leurs maitres, car la "propriété privée" est fondamentale pour les hommes blancs, fussent ils du nord.
Mais l'ampleur du phénomène va conduire les généraux et les hommes politiques du Nord à essayer de trouver des solutions plus humaines.

Lincoln a pour objectif le rétablissement de l'Union sur tout le territoire américain, pas d'abolir l'esclavage.
L'esclavage lui répugne, mais il ne considère pas (comme l'immense majorité de ses contemporains).
 que l'homme blanc et l'homme noir soit égaux.
De plus l'Union a en son sein des états esclavagistes et ne peut , politiquement, se les mettre à dos en pleine guerre.
Enfin, cela pouvait causer des troubles avec les ouvriers du nord, hostiles à la concurrence potentielle d'une main d'œuvre bon marché.
Sa première idée est de les déporter en Amérique centrale, où les populations, souvent métissées n'ont pas les préjugés raciaux de la société américaine du nord, mais face au nombre d'anciens esclaves  ce projet est abandonné.

Mais fin 1862, Lincoln va comprendre que déclarer "l'Emancipation des esclaves " des états
confédérés en guerre contre l'Union (et uniquement eux) peut représenter une arme politique efficace pour discréditer l'argument de "liberté" de faire sécession affiché par ceux là.
Sans aller jusqu'à l'abolition, qui n'interviendra qu'après sa mort en 1865.

Pour le sud, 5 millions et demi de blancs pour 3 millions de noirs, c'est une vision d'apocalypse.
Economique bien sûr, sa richesse venant d'une main d'œuvre corvéable à merci, mais aussi et surtout, par la peur du noir avec tous les fantasmes que cela suppose.
Car la peur est au cœur de l'Amérique depuis sa création: la peur des indiens qui ont été dépossédés et souvent exterminés même quand il s'agissait de tribus pacifiques, peur remplacée par la peur des noirs.

(Les affaires récentes de jeunes noirs tués par des policiers US ou des agents de sécurité montrent que cette peur est toujours présente au sein de la population blanche.)

La guerre devient alors pour le sud une lutte pour conserver "la civilisation" face à la "barbarie".
Cela va rendre la guerre plus âpre et pousser le sud à continuer contre toute logique un combat perdu d'avance.

McDowelle s'empare du port de Apachicola en Floride, le but est de prendre les zones de production de sel, indispensables pour conserver les viandes à cette époque.




Grant veut exploiter la débâcle des forces confédérées au Mississipi et en Louisiane , il envoie Steele prendre Natchez puis Bâton rouge, autant de villes clés qui tombent sans combats.



Meade tente  d'avancer contre Lee, la bataille est cette fois une victoire défensive sudiste sans gloire, 15 000h nordistes contre 10 000 sudistes, le dieu Moloch est honoré encore une fois...


Lee a le triomphe modeste, il voit ses vétérans disparaître les uns après les autres dans des
batailles meurtrières qui se suivent et se ressemblent...
le guerre a changé de nature, elle devient une guerre de tranchées.


Butler échoue lors d'un assaut amphibie sur Fort Morgan en Alabama.






Price  dans un raid audacieux, reprend le port fluvial de Columbia en éliminant la garnison de 5 000h,  et commence sans tarder des constructions pour établir un fort capable d'interrompre le ravitaillement nordiste par Mississipi.



La riposte intervient quelques semaines après , avec un assaut combiné des canonnières et de 15 000 yankees.
Price est repoussé et la ligne de communication par le fleuve , rétablie, mais que d'énergie et de temps perdu pour le nord...





Grant vient bloquer la Nouvelle Orléans par le nord tandis que Warren fait de même par le sud, Steele coupe le dernier lien par l'ouest vers le Golfe du Mexique en s'emparant de Brashear City, la ville est en état de siège...






Les ports St Marks (Florida)  et Andrews bays (Alabama) sont envahis par les nordistes




La Nouvelle Orléans tient bon malgré la pénurie et le temps qui passe, malgré le désespoir d'être secouru, alors que Memphis et Vicksburg avaient fini par abandonner au bout d'une paire de mois.
Grant enrage devant cette détermination et songe à monter un assaut forcément couteux.

Voilà un somptueux CR, riche en images et en informations, qui fait connaître une guerre intéressante, quelque peu méconnue par l'Européen moyen.
Je possède un livre sur cette guerre (de Pierre Belperron), que j'ai lu plusieurs fois, mais bon ça reste un survol en 450 pages de 4 ans de guerre.

Tour 13 Fall 1863


est inclus dans les commentaires précédents, désolé pour l'oubli.

Tour 14  Winter 1864

"We are utterly cut off from the world, surrounded by a circle of fire"
Dora Miller



On to Richmond !
Meade lance encore une attaque sur Lee, qui échoue encore,
15 000h nordistes contre 10 000 sudistes sont perdus dans un massacre aussi routinier qu'inhumain.


Burnside parvient enfin à s'emparer de Fort Morgan, (Alabama) avec le concours de la flotte de Farragut qui perd un ironclad .




La Nouvelle Orléans commence à donner des signes de désespérance, les vivres manquent,
les blessés n'ont plus que des soins rudimentaires faute de médicaments, les incendies ravagent des quartiers sous les bombardements de la flotte et des batteries nordistes.






Holmes mène sa guerre en Arkansas,  avec ses 40 000h, il attaque la garnison de 15 000 h de Columbia, port du fleuve Mississipi, gagne une victoire poussive où il perd 5 000h, puis poursuit la garnison réduite à 10 000h qu'il déroute et capture en entier coincée dans les marais au bord du fleuve.
A lui tout seul il aura mis hors de combat 15 000 yankees !









C'est une victoire dont tout le monde ou presque se fiche, tant  les regards sont braqués sur New Orléans...






Sherman est envoyé au Tennessee commander 30 000 h, Grant est convoqué par Lincoln pour prendre le commandement de l'Armée du Potomac, Butler est chargé de continuer le siège de la Nouvelle Orléans.
Les axes d'efforts de l'Union sont la Virginie et l'est du Tennessee en direction de la Georgie.










Le cuirassé Mississipi est sabordé pour ne pas qu'il tombe entre les mais des yankees.





Pemberton, malgré une résistance morale héroïque, doit se rendre par égard pour la population qui a tant souffert durant le plus long siège de la guerre (près de 4 mois ).
Butler reçoit sa reddition et entre dans la ville en "vainqueur" alors qu'il n'a quasiment rien fait pour cela.



L'homme va montrer sa force autrement, en faisant de l'occupation de la ville, la plus "ferme" qui soit, comme pour la punir de sa résistance.



Les femmes sudistes respectables qui manifesteront dans la rue seront traités comme des filles...de rue.
ainsi prévient Benjamin Butler "vice roi" de la Nouvelle Orléans.

Tour 15 Spring 1864


"My aim, then, was to whip the rebels, to humble their pride,
to follow them to their inmost recesses,
and make them fear and dread us.
Fear is the beginning of wisdom."

William Tecumseh Sherman 1864





Le Mississipi est entièrement contrôlé par les yankees, les états à l'ouest du fleuve (Arkansas, Texas et partie de la Louisiane ) doivent à présent se débrouiller seuls, ce qui
pose d'immenses problèmes d'accès aux pièces industrielles nécessaires à l'armement.
La Confédération est désormais comme amputée d'une partie de son territoire.
C'est dramatique économique et militairement, c'est pire sur le plan moral, la défaite est désormais non seulement possible mais probable.
Le sud ne va désormais lutter que pour retarder l'inévitable.

Hindman commence à édifier un fort à Columbia pour couper la navigation yankee sur le Mississipi.


Burnside monte encore à l'assaut de Mobile avec l'appui de la flotte de Farragut, cette fois
la garnison est déroutée, anéantie, 10 000 sudistes sont perdus, contre 5 000 nordistes, c'est enfin un grand succès, le Golfe du Mexique, excepté deux ports au Texas, est sous le contrôle de l'Union.










Sigel est envoyé à Vicksburg avec ordre de reprendre Columbia.



Sherman à peine arrivé sur le front du Tennessee, veut montrer à tous quel meneur d'hommes il est.
Il monte une opération audacieuse sur Knoxville par une marche rapide, surprenant les rebelles.
La garnison est vaincue, 15 000 sudistes sont mis hors de combat ou se rendent,
5 000h nordistes sont perdus.

Tour 15 Spring 1864 suite

Sherman n'a pas encore l'expérience d'un général d'armée, c'est un excellent tacticien, un bon capitaine sur le champ de bataille, mais un stratège imprudent.

J.Johnston a attendu qu'il ait franchi les passes des montagnes (Cumberland gap) pour lancer sur ses arrières les cavaliers de Nathan Bedford Forrest, qui prennent la ville de Sparta.



Sherman se retrouve bientôt coupé de ses lignes de communication, avec ses 55 000 h.
Les ressources accessibles de Knoxville sont vite épuisées, la ville ayant été imprudemment ravagée malgré qu'elle soit plutôt favorable à l'Union.
Joseph Johnston pourrait venir livrer bataille, privé de ravitaillement William Tecumseh Sherman comprend vite le risque qu'il court à vouloir tenir sa conquête: son armée reprend le chemin inverse pour restaurer ses communications.

L'armée du Cumberland de Thomas vient chasser la cavalerie de Forrest, Sherman emprunte
d'autorité avec l'assentiment de Washington 20 000h à son sauveur médusé.



La leçon de cette campagne est rude mais Sherman saura s'en souvenir.

Spring 1864 suite bis

A l'est, "on to Richmond !" Grant franchit le Potomac et,  contrairement à ses prédécesseurs, se garde bien d'attaquer frontalement L'armée de Virginie du Nord.
Il essaie de la passer pour aller sur ses lignes de communication, Lee est obligé de l'inercepter et doit pour cela abandonner ses retranchements.
La bataille qui s'en suit est sans vainqueur, un bain de sang comme il s'en produira à maintes reprises sur ce front, 15 000 pertes de chaque coté...Grant doit reculer.

Tour 16 Summer -1  1864


"This war differs from other wars, in this particular.
We are not fighting armies but a hostile people and must make old and youg, rich and poor,
feel the hard hand of war."

William Tecumseh Sherman



Il impose à ses hommes une marche sans répit pour traverser à nouveau les montagnes , par le sud ouest cette fois, il bouscule Buckner qui s'enfuit en déroute et se présente devant Chattanooga où J Johnston n'est pas encore revenu.



Les 30 000h de S D Lee ont beau être retranchés aux abords de la ville, ils ne font pas le poids face aux 75 000 yankees, 10 000 sudistes sont perdus contre 5 000 nordistes, la ville est prise.


Mais John Bell Hood, qui vient de remplacer J Johnston; n'a pas la prudence de ce dernier, il revient rapidement devant Chattanooga avec son Armée du Tennessee, Sherman, conscient du danger préfère se retirer et laisser sa prise lui échapper , une fois encore...



J B Hood le poursuit avec acharnement, Sherman lui échappe à deux reprises mais le terrain montagneux le ralentit, il est rejoint et doit livrer bataille.



Hood est excellent en attaque, (médiocre en défense), bien secondé par de bons généraux,
Sherman est battu à plate couture, il perd 15 000h contre 5 000 rebelles, démoralisée l'armée nordiste du Tennessee repasse les montagnes.




la victoire de Hood retentit dans toute la Confédération, encore traumatisée par la perte  de la Nouvelle Orléans et la coupure avec les états au delà du Mississipi.



Les gens du sud veulent y croire..., avec des généraux comme R E Lee ou J B Hood , la victoire  est possible.

Sherman doit aller vers l'ouest pour rétablir une Ligne de communication par le fleuve Tennessee, sous contrôle des flottilles de Porter.
Thomas, lui avance lentement vers Nashville.



Hood n'en croit pas sa chance, la cavalerie de Wheeler est formelle:
les deux armées yankees sont séparées, des détachements sont laissés en arrière comme des proies abandonnées à l'ennemi.

Sans hésiter, le général audacieux décide de foncer le long de la voie ferrée qui relie au nord Nashville.

Deux groupes de 5 000 yankees sont éparpillés, l'armée du Cumberland est rejointe et forcée à livrer bataille.
Thomas perd 10 000h , Hood seulement 5000.
En quelques accrochages, 20 000h nordistes ont été mis hors de combat... J B Hood exulte, la gloire qu'il a tant espérée, est en en vue !

Tour 16 summer-1   Suite

Mais tout à sa poursuite, J B Hood en oublie l'armée du Tennessee de Sherman sur sa gauche.

Celui ci le déborde, Hood, si à l'aise dans l'offensive, peine à réagir lorsqu'on l'attaque.
Sherman lui inflige une courte défaite, au prix de 5000 nordistes, Hood en perd 10 000, son armée est démoralisée il doit reculer vers les montagnes plus au sud.

La "chevauchée" de Hood dans la plaine au sud de Nashville n'aura été, au fond, qu'une aventure illusoire mais telle ne fut pas l'image que l'on s'en fit au Sud.
Le patriotisme romantique incarné par l'air de "Dixie" était avide de gloire et de héros.
Après R E Lee, J B Hood fut de ceux là.

25 000h avaient été blessés grièvement ou tués ainsi que près de 40 000 yankees et l'on se retrouvait sur les mêmes lignes que quelques semaines auparavant.







A l 'Est, Lincoln n'a plus besoin de faire pression pour que l'armée du Potomac se relance à l'offensive pour un nouveau bain de sang: Grant ressemble à un boxeur "goulu", obsédé par l'envie de porter des coups à son adversaire et indifférent aux coups reçus.
De nouveaux combats épars font tomber 15 000h des deux cotés.





En Arkansas, Warren, en chassant la garnison de la ville d'Arkansas post, vient compléter l'encerclement de la forteresse de Columbia où s'est retranché Holmes et son armée du l'ouest.

Tour 17 Summer-2


Il est dans toute guerre, des actes de peu d'importance au premier abord qui, à posteriori, seront considérés par les historiens comme des moments clefs, dont les conséquences ont fait basculer le cours du conflit.

L'entrée des 30 000 h de Steele en West Virginia fut de ceux là.



Secteur sans intérêt du front, espace oublié de dieu et des hommes, cet état de nature encore à l'état sauvage de montagnes et de forêts, bordait le flanc ouest du front principal, où deux grandes  armées, menées par d'excellents chefs , s'étripaient depuis des mois.

Grant affronte Lee dans une nouvelle bataille dont il sort victorieux, 20 000 sudistes sont hors de combat contre 15 000 nordistes, c'est la première fois que Lee est battu.
Son armée perd le haut niveau de moral qu'elle conservait depuis ses victoires de 1862.

Démoralisées les deux armées doivent ronger leur frein quelques semaines.




Grant, une fois son armée ralliée, et renforcée de troupes fraiches, repart à l'offensive.





Lee esquive les manœuvres de son adversaire



Parvient à lui échapper encore




Hancock s'empare de Staunton en déroutant le garnison.
Steele est sur le point de franchir les montagnes pour prendre Lynchburg vide de troupes... avant Richmond, il n'y a plus rien !
Les arrières de l'armée de Virginie du Nord sont menacés...et il n'y a plus de réserves pour renforcer Lee et protéger le flanc ouesT de la capitale de la Confédération.




La bataille de Fredericksburg est une victoire sudiste, 15 000 yankees contre 10 000 confédérés sont perdus, Lee retrouve le chemin de la victoire.



C'est la dernière...

Tour 17  Summer-2  suite




"There is no doubt that the Spencer carbine is the best fire-arm yet put into the hands of the soldier, both for economy of ammunition and maximum effect, physical and moral. Our best officers estimate one man armed with it [is] equivalent to three with any other arm…. I have seen a large number of dismounted charges made with them against cavalry, infantry, and breast-works, and never knew one to fail”

James Harrison Wilson

Le fléau, à l'ouest, pour les unionistes, a un nom: Nathan Bedford Forrest.
Il réapparait sans cesse où l'on ne l'attend pas pour couper les lignes de communications des armées de Thomas et de Sherman.



cette fois ci, il sévit au sud de Nashville, tel un "jack in the box" qui apparaitrait brusquement de nulle part.
Les nordistes envoient un nouveau général de cavalerie:
J H Wilson.
Celui ci, bien que discret, comparé à ses pairs, a développé une tactique de combat:  les cavaliers nordistes au lieu de combattre à cheval avec leurs revolvers, comme leurs homologues sudistes, démontent pour se transformer en fantassins dotés d'une grande puissance de feu avec les carabines Spencer à 14 coups.





La première rencontre avec les hommes de Forrest est un match nul, Wilson et les siens doivent reculer, mais ce dernier saura en tirer les leçons.

Les nordistes doivent mobiliser 15 000h menés par Schofield pour sécuriser leurs lignes de communication.


Dans le Golfe du Mexique, Burnside débarque à Galveston , Texas.

Tour 18  Fall 1864


"In every battle there comes a time when both sides consider themselves beaten,
then, he who continue the Attack wins"

Ulysses S.Grant

Grant tente encore une fois de contourner Lee pour aller vers Richmond,
ce dernier est une nouvelle fois contraint de l'intercepter, les combats qui s'ensuivent
font 15 000 pertes des deux cotés, la démoralisation réciproque met fin , pour l'instant aux tueries.






En Arkansas, Holmes, piégé comme un rat dans sa forteresse de Columbia, l'abandonne à une modeste garnison et se replie vers Camden pour préserver son armée de l'ouest.








A P Hill, isolé par les prises de Staunton et de Lynchburg, essaie de revenir vers l'armée de Lee, en traversant les Allegheny Mountains et les Shenandoah Mountains.
Le manque de ravitaillement et les pluies d'automne transforment ce repli en odyssée épuisante, la moitié de ses 30 000 h sont distancés, laissés sans forces au bord des chemins.
Il récupère au passage la garnison de Strasburg et parvient à revenir dans les plaines  avec 20 000 h, un précieux renfort pour l'armée de Virginie du nord, qui en a tant besoin.







Hood revient à Chattanooga, Sherman refait un crochet vers le nord ouest pour paser les montagnes à Cumberland Gap, direction Knoxville.





Au Missouri, la cavalerie de Price fait un raid sur Ironton.





Grant, revient à l'attaque, la bataille tourne à son avantage, il ne perd "que" 10 000h mais 15 000 confédérés de Lee sont perdus.




Sheridan vient apporter 20 000h à Grant...le nord peut remplacer ses pertes, Lee, une fois les hommes de A P Hill rejoints, va désormais manquer de renforts.

Tour 19 Winter  1865


 " Do your duty in all things,
you cannot do more,
you should not do less.

Robert E. Lee




Winter Sherman attaque S D Lee et force la garnison à abandonner Knoxville en lui infligeant 10 000 pertes.




Harpers ferry et Strasburg tombent entre les mains des yankees






Grant entame une marche pour foncer sur Richmond, Lee manœuvre en parallèle






Grant veut éviter que l'armée de Lee rejoigne alors les forts autour de Richmond qui lui procureraient un avantage défensif, il fonce directement sur Lee.
La bataille est une boucherie, 20 000 sudistes et 15 000 nordistes disparaissent.


La situation de Lee devient préoccupante lorsque les patrouilles  de Hampton lui apprennent  qu'un corps de l'union mené par Steele vient de prendre Burkeville:
l'armée de Virginie du Nord est coupée de ses communications, au pire moment, en pleine démoralisation ...






Grant poursuit Lee et les combats d'arrière garde font 15 000 pertes des deux cotés.
Steele poursuit son avancée et chasse Beauregard de Petersburg.



Richmond et Lee sont coupés de la Confédération !

Tour 19 Winter 1865  Suite

L'armée de Lee, démoralisée, coupée de tout, sous les rigueurs de l'hiver  va entamer une retraite désespérée pour rejoindre la Caroline du Nord, où se trouvent des garnisons côtières et des dépôts de ravitaillement.
Grâce au prestige de Lee, il n'y aura que 5000 h perdus dans cette marche terrible.

La ville de Richmond n'attend plus aucun secours de Lee, la population est d'abord prise de panique à l'idée de subir le sort de Memphis et de la Nouvelle Orléans.




Au Tennessee, Forrest passe les montagnes pour aller faire encore un raid sur les arrières yankees...




Mais il est intercepté par la cavalerie yankee de Wilson



Les fantassins montés de ce dernier mettent en déroute pour la première fois, les magnifiques cavaliers de Forrest, grâce à leur puissance de feu.
Forrest perd la majorité de ses hommes.

Désormais, les armées de Sherman et de Thomas jouiront d'une sécurité de ravitaillement.

Mais il est bien tard pour se couvrir de gloire...car la décision se profile là où on ne l'attendait pas, à l'Est !


L'armée de Lee parvient à distancer l'armée de l'union et arrive enfin à Raleigh.



Combien de temps la Confédération tiendra t elle ?

Tour 19  Winter 1865  suite

Au Missouri, la cavalerie de Price s'empare de Rolla.


Curtis réagit enfin et le chasse de la ville...



Le Missouri est vraiment un "backwater", un secteur dont tout le monde se fout, c'est une guerre sournoise de guérillas et de contre guérillas, où tous les coups sont permis.

Le nord n'a jamais voulu mettre les moyens pour sécuriser cet état.
L'ouest et l'est ayant la priorité aboslue.
Les sudistes ont l'impression d'avoir pris l'avantage sur les nordistes, tandis que les évènements à l'est sont en train de tout bouleverser.




Grant descend vers le sud à son tour, prend Weldon.
Il ne veut pas se précipiter contre Lee avant d'avoir reçu des renforts, car il sait que le temps joue pour lui, inutile d'offrir à Lee une ultime victoire qui ne ferait que prolonger une guerre si cruelle.




Wilson, enhardi par sa victoire éclatante fait un raid sur les arrières de l'armée du Tennessee de Joseph Johnston, coupant cette dernière de ses lignes de communication.



Une sorte de revanche ...

J Johnston est obligé de rétablir ces dernières, il envoie Taylor avec 15 000 h repousser Wilson et sécuriser ses arrières.



Apprenant qu'il s'est affaibli, Sherman l'attaque avec la vitesse dont il est coutumier.





La bataille de Chattanooga qui s'ensuit est victorieuse pour Sherman, 15 000 sudistes sont anéantis (et 10 000 yankees), la ville est prise, J Johnston entame une retraite ordonnée vers Atlanta.




Le verrou des Appalaches a enfin cédé ...

Tour 20 Spring 1865

"We have fought this fight as long,
and as well as we know how,
We have been defeated,
there is now but one course to pursue,
we must accept the situation"

Robert E Lee


Grant se met en marche et parvient à rejoindre Lee au sud de Raleigh.



La bataille est une nouvelle victoire pour l'Union, l'armée confédérée manque d'artillerie et de munitions, ses vétérans sont noyés parmi les nouvelles recrues qui n'ont pas leur expérience.
Le nombre et les canons seuls l'emportent désormais sur le génie tactique.


Les régiments composés de soldats noirs montrent leur courage et se couvrent de gloire.


Johnston arrive à Atlanta, distançant les fédéraux de Sherman occupés à piller Chattanooga.



Lee a fait retraite sur Wilmington, où il enrôle la garnison de 10 000h qui n'a pas tiré un seul coup de fusil de toute la guerre.
Il remotive son armée et tente une dernière offensive, pour faire son devoir...

Grant est stationné à Kenansville, où va se tenir la dernière bataille, une hécatombe où tombent 20 000 confédérés et 15 000 fédéraux.






Les deux armées sont démoralisées par leurs pertes, Grant demande à rencontrer Lee, qui accepte.
La reddition est signée  dans un hôtel de kenansville , les deux hommes se serrent la main,
le respect qu'il se portent mutuellement est visible malgré la sobriété dont ils font preuve






Un dernier regard lancé à l'adversaire







Puis les hommes de Lee déposent les armes...




La guerre est terminée...



Le sud romantique et esclavagiste n'est plus, l'Amérique est née ...dans le sang d'une guerre qui fit plus de victimes que toutes les guerres passées et à venir.

Bravo, c'est un magnifique CR, qui montre le jeu tout en racontant ici et là l'histoire de cette guerre. Merci encore!