CR STORM Over JERUSALEM

Année 66

Cestius Gallus part réprimer une rébellion de juifs en Judée, avec une légion renforcée d'auxiliaires.

Les choses ne se passeront pas comme d'habitude.
Les insurgés, plus légers et mobiles, vont esquiver les affrontements en terrain ouvert et enchainer les embuscades contre les colonnes de Gallus sur les routes traversant des terrains escarpés qui empêchèrent le déploiement des légionnaires et les charges de la cavalerie auxiliaire.

Gallus et une partie de ses légionnaires ne pourront échapper au massacre que grâce au sacrifice d'une arrière garde de légionnaires volontaires.




Les légions sont humiliées par la défaite de l'une d'entre elle.
Rome vient de subir un terrible affront, d'autant plus grave qu'il ne fut pas infligé par un ennemi puissant comme les Germains ou les Parthes, mais par un  peuple considéré jusqu'alors comme  mineur.


Il lui faudra néanmoins quatre années avant que Titus, fils de l'Empereur Vespasien
mette le siège devant Jérusalem où se sont enfermés la majorité des insurgés.

Titus réunit ses officiers d'état major, tribuns en charge des légions et quelques fameux centurions, et leur tient ces propos à la veille du plus grand siège menée par les légions de Rome.







"Voici le plan de cette formidable cité: en haut (zones à cercles jaunes) les quartiers de la nouvelle ville, les moins bien fortifiés,
le reste (zones à cercles rouges) représentent le cœur de Jérusalem, la vieille cité, dotée de fortifications formidables."




"Regardez bien ces quartiers, c'est là que nous porterons nos efforts principaux".




Mais c'est dans la vieille ville que sont les quartiers les plus essentiels dont la conquête permettrait de briser le moral des juifs:
Le Palais d'Hérode à gauche (27) et le Mont du Temple à droite (22), si nous nous emparons de l'un d'entre eux, ce serait un rude coup pour ces juifs,
mais la prise des deux nous donnerait la victoire totale.

Mais il serait imprudent et très risqué de les attaquer de front d'emblée.





Regardez ce plan: les quartiers en jaunes (14 et 15) peuvent être attaqués depuis trois de nos zones d'assaut.
la Nouvelle cité 14 à partir de la zone nord ouest, de la porte des femmes et de la tombe d'Hélène...
La 15, à partir de la Tombe d'Hélène, du mont Scopus et de Gethsemane.
Ce sont les points faibles de Jérusalem.

Une fois la 14 prise c'est la 13 qui sera accessible à son tour de trois de nos zones.
Puis ce sera un peu plus difficile, les autres quartiers ne pourront être attaqués qu'à partir de deux de nos zones conquises.









Les abords de Jérusalem en bas et en grande partie à droite sont escarpés, nous aurions du mal à y utiliser nos tours de siège.
Mais si les juifs y dégarnissaient leurs remparts, nous serions prêts à les prendre d'assaut




C'est donc là que nous devons faire des brèches dans les hauts murs de la ville et nous emparer au plus vite de la nouvelle ville.

Centurion Gaecus , vétéran de plusieurs campagnes et mon fidèle conseiller depuis des années , qu'en penses tu ?


Je pense que le moindre de ces zélotes se battra férocement, et que leurs murs sont les plus hauts et les plus redoutables que j'ai pu voir au cours de mes campagnes.

TOUR 1




La nouvelle ville au nord, l'objectif de Titus





La main de cartes (6) de Titus





La main de cartes (3+2=5)  car ils contrôlent la Lower city et le  Tyropoeon sud, chaque zone donnant une carte supplémentaire au camp qui la contrôle)






3 cohortes de la XV légion et deux d'auxiliaires partent à l'assaut de la New city (15)
Une battering rams (bélier) les murs, mais les juifs l'embrasent  en versant de l'huile et en y jetant des torches enflammées.
Les romains doivent attaquer un mur intact, mais ils parviennent à causer des pertes aux défenseurs








Romains  8+ (2D6=10) = 18 !
Juifs   8 (valeur défensive la plus forte)  +2 (zone orange) +4 Mur intact= 14 !
R inflige 4 points de pertes à J

Les juifs éliminent une unité intacte qui a une ligne de retraite  3 points
Il retournent un unité intacte  1 point
soit 4 points .

Les défenseurs sont toujours dans la zone, et il n'y a pas de brèche dans le mur
les romains doivent se replier dans leur zone de départ.
Mais comme ils ont causé au moins une perte
le mur est abimé et passe de +4 à +3 (voir marqueur +3)

Une unité juive qui a retraité a été massacrée (carte romaine "Roman Brutality")





Puis c'est au tour de la XII légion de passer à l'assaut, mais cette fois une tour de siège (2) est construite (les tours ne comptent pas dans le stacking, elles permettent simplement de baisser le bonus de mur, ici ce sera de +4 (-2 de la tour de siège)  à +2.

R  7 + 9 (DR) = 16
J  8 +2 +(4-2 = 12

Différence +4, les juifs doivent "éponger" 4 points
3 par élimination d'une unité fraiche qui a un chemin de repli
1 (spent) qui retraite ....Mais la carte "Roman brutality" permet d'éliminer une unité juive qui retraite

Les deux unités J sont éliminées.







La XII Legion vient de s'emparer du quartier (14) de la Nouvelle cité !




La XV Legion monte à l'assaut de l'autre quartier de la N Cité (15)
R 3  (cela signifie que les Romains emportent le combat par 3, ici 17 à 14) et causent 3 pts de pertes







les juifs retournent leurs 3 unités (qui deviennent "spent".


Mais comme les R n'ont pas réussi à chasser les juifs de ce quartier, ils doivent retourner d'où ils viennent.
Néanmoins ayant causé au moins une perte le mur perd 1 point (et passe de +4 à +3)

(je serai bref pour la suite sur le déroulé des combats
signalant (pour les combats cruciaux le "vainqueur R ou J avec le nombre à coté (de la différence)




Simon fait une sortie (carte) contre les cohortes de la XII Legion qui a pris le quartier de la Nouvelle citré (14)
mais c'est 0 (combat serré), il joue ensuite une carte Garder la foi qui lui permet de relancer les dés, et J 1
1 seul point qui fait fuir l'unité auxiliaire.
Il doit se replier aussitôt dans le quartier plus à l'ouest (13).

réflexions  du Tour 1

La nouvelle cité est très vulnérable, car chaque quartier peut être assailli par deux voire par trois zones extérieures (romaines), les quartiers  14 et 15 notamment.
Il faut plus d'un combat gagné pour chasser les défenseurs d'un quartier.
Un quartier conquis engendre une brèche dans le mur d'où est venu l'assaut.
Les juifs ont perdu 4 unités (infanterie légère).

Les romains doivent être victorieux en 8 tours, voire 7 si les juifs jouent une carte spéciale)
et les romains n'ont pris qu'un seul quartier ...

Une attaque (c'est quand on est déjà dans la zone/quartier)  ou un assaut (c'est quand on doit entrer dans la zone/quartier)
même quand le résultat est négatif (moindre score) n'engendre pas de pertes à l'attaquant.
Mais les unités attaquantes deviennent toutes "Spent" (sont retournées)

Sel le défenseur peut subir des pertes (et bien sûr des "spent").

C'est une façon de gérer l'attrition de façon jouable, cependant  l'attaquant devenu alors  entièrement "spent" peut devenir une proie en cas de contre attaque (les unités Spent ont 1 point de défense en moins, et en cas de défaite au combat devront plus fréquemment subir des pertes définitives.
Il faut voir les combats comme des successions d'attaques (assauts) suivis de contre attaques (contre assauts).

Le fait de faire "entrer" les unités assaillantes dans le quartier peut laisser penser qu'elles sont réellement "entrées" dans le quartier
en fait non, les combats ont eu lieu sur les murs (ceux qui auront joué à Siege of Jerusalem de Avalon Hill visualiseront ce que je veux dire)
mais sur la carte de SOJ ce ne serait pas pratique du tout, alors on met les unités assaillantes DANS le quartier assailli.
Mais il faudrait les voir comme étant sur les murs .
Et si les défenseurs ne sont pas totalement vaincus, les assaillants redescendent des murs dans leur zone initiale.

2 vues N et S situation de départ