Des unités des guerres puniques

C'est quoi les autres victoires sans Hannibal ?

Avec Hamilcar par exemple, avec Hannon (pas celui de la guerre d'Hannibal)...En même temps, quand tu regardes, combien de victoires romaines sans grands chefs ?
L'Histoire restituée l'est par la mise en exercgue de grands personnages, très peu souvent des plus petits... surtout quand ils sont mercenaires et détestés des Romains...

Je parle bien de la 2e guerre : qu'elles victoires puniques sans la présence du grand chef ? Nada...

Oui, c'est ce que nous rapportent les sources. Les grands écrivains étant fixés sur Hannibal, on ne connaît que la défaite des Scipions en Espagne.
Mais pour tout dire, je n'envisage pas que la 2nde Guerre Punique...J'ai en tête quelque chose sur les 3 guerres et même avant...sur Carthage en fait

Santino a écrit:

Mené par un Hamilcar ou un Hannibal, le soldat punique est certainement confiant dans sa capacité à battre les Romains... mais l'est-il autant lorsqu'un Hasdrubal ou un Hannon le mène ? Quant à la majorité des soldats, les Ibères et autres Numides, ils n'ont tout simplement pas le choix de se battre ou non, et savent changer de camp lorsque le vent souffle dans l'autre sens.

En fait une armée punique c'est 50% de "nationaux" et 50% de mercos. Ces derniers ont la motivation sonnante et trébuchante pourvu qu'ils puissent en profiter ultérieurement.

Et dans les nationaux, une minorité de citoyens.

Evidence !!!

Carthage c'est un peu comme les Ilithids

N'oubliez pas "les Olifants", comme on dit dans le Seigneur des anneaux.

Pff !!! Vous n'y connaissez vraiment rien !

Ben si j'ai même reconstitué le visage d'Hannibal...

Celui-là, mais alors !!!

Le système de combat dérivé de celui d'Alexandre, avec les successeurs puis Pyrrhus et pour finir Hannibal, nécessitait un très bon leadership pour vaincre une armée Romaine.

Car cette dernière était faite pour être très efficace même avec un leadership médiocre:
c'était cela sa force première.

Alexandre, a eu la partie facile , tactiquement, face à des armées légères d'Orient, fussent elles massives, pour Pyrrhus ce fut déjà plus difficile face aux romains et il ne parvint pas à ses fins.

Hannibal, en exil, une decennie après la défaite de Zama, reçut son vainqueur Scipion en visite, dans son refuge au Moyen Orient.

Scipion lui demanda:
"Quel aurait été selon vous le plus grand Capitaine de l'Histoire ?"

Hannibal prit le temps de réfléchir puis déclara:
"en premier Alexandre...puis Pyrrhus, et enfin...moi..."
Scipion éclata de rire
"Qu'est ce cela aurait été si je n'avais pas gagné à Zama !"
Surpris qu'il était de ne pas faire partie du podium.

Hannibal sourit et répondit:
"Alors je me serais mis en premier !"

Je connais très bien ce passage, et je l'adore.
Je crois qu'il faut que je maîtrise mieux les batailles menées par Pyrrhus.
Je me demande toujours pourquoi ne mettre que la réussite punique sur le génie d'Hannibal (que j'adule !!!) ; au final, les soldats puniques/et autres galvanisés se battent bien. Impossible de réaliser les plans d'Hannibal sans des troupes qui tiennent le choc.
La cavalerie est supérieure, mais les ibères et fantassins moyens libyco-phéniciens sont bons ; bien_sûr la surprise, la manoeuvre aident, mais après, il faut quand même les tuer tous les légionnaires, et ça ne se fait pas comme ça, parce qu'ils sont trempés ou pas en formation de bataille...

Force est de constater que sans lui à leur tête ils se font meuler par les légions.

Le meilleur général de la guerre est Scipion : au moins égal tactiquement au borgne, il le dépasse par sa vision stratégique et diplomatique supérieure.

Grande question quand même : si Rome domine les mers et a les troupes nécessaires à l'entreprise, pourquoi ne débarque-t-elle pas plus tôt une armée en Afrique?

Parce que je ne suis aps sûr qu'elle les domine réellement.
Il ne faut oublier que Carthage possède deux flottes, l'une pour affronter Rome avec différentes escadres, et l'autre qui continue à mener son commerce, assurer ses intérêts de l'Angleterre au Golfe de Guinée, des colonnes d'Hercule au Levant. Les défaites navales puniques n'ont jamais mis à mal la prospérité économique de Carthage, les Romains n'en parlent pas dans leurs écrits, mais c'est sous-jacent ; sinon comment envisager qu'elle puisse continuer la lutte où se protéger tandis que ses revenus agricoles sont bien moindres que ceux obtenus par les Romains...