CR Waterloo200

Napoléon est las, fourbu... la pluie n'a pas cessé depuis hier ...Wellington lui échappe.





La nuit est interminable...dans cette ferme modeste, la Belle Alliance ...quel drôle de nom...
Alliance de qui avec qui ?  Les prussiens sont vaincus et s'enfuient vers Liège, Wellington fuit...l'Armée est épuisée.

Lui aussi, un coup de froid l'a saisi
dans la journée, la gorge est douloureuse, il frissonne.




Il sort...la pluie vient de cesser...pour combien de temps ?





Les hommes sont couchés, trempés, sans pouvoir trouver le sommeil, toute la misère du monde semble s'être concentrée ici.


Des lumières ...sur les modestes hauteurs en face...des feux de camp !
Ces maudits anglais sont encore là ! Tout proches...




Il est là...à moins de 1500m dans une ferme ou un hameau...



S'il décidait de rester ?
Mais qu'il reste ! Bon sang, qu'il reste !    et demain ...demain...

TOUR 1  18 JUIN de 11h à 13h






Ils sont là...oui...ils n'ont pas bougé depuis le lever du jour...
"il" accepte la bataille







Nous allons attaquer au centre, directement sur la ferme de la Haie Sainte avec le IIe corps de Reille, puis à droite de celle ci avec le Ier corps de D'erlon et le IVe corps de Cuirassiers de Milhaud.










La Haie Sainte est assaillie, elle va l'être deux heures durant, sa garnison de KGL lights avec rifles va être renforcée par des levées hanovriennes et des britanniques, mais pour chaque compagnie qui entrera dans les murs deux autres se feront sabrer par la cavalerie.











Puis c'est le Ier corps qui monte sur le plateau, rencontre les Hollando belges qui vont littéralement dérouter







Le plateau est atteint, les haies désorganisent les formations d'infanterie d4aulard  et les cuirassiers de Dubois






Les carrés britanniques de Lambert (4th Foot, 27th Foot, 40th foot) tiennent tête aux cuirassiers mais souffrent des tirs d'artillerie qui tombent au hasard par delà la crête.

Les combats sont âpres, Les pertes sont lourdes des deux cotés






Papelotte et ses environs bocagers sont attaqués, les Nassau résistent bien au début...







La Haie Sainte commence à être  à court de munitions (seulement la moitié est disponible) , personne n'a pensé à y laisser ou à envoyer un chariot rempli de balles et de poudre, c'est incroyable !

Les compagnies de renforts n'apportent aucun supplément de munitions, Baring commence à craindre le pire.











Kempt réussit à renforcer Baring avec une partie du 95th rifle mais le 32nd Cornwall est surpris par une charge des lanciers de la Garde de Lefebvre Desnoettes...le Bataillon est salement amoché, seuls quelques petits groupes ayant formé de minuscules  carrés improvisés échapperont aux terribles lances.






La Haie Sainte tient encore...mais pour combien de temps ?





Autour de Papelotte les combats meurtriers tournent peu à peu à l'avantage des français...
Les Nassau, courageux, tentent de tenir dans la ferme tandis que les vergers sont infestés de tirailleurs français.






Wellington a laissé les corps français user leur élan sur ses avants postes, préservant ses forces...mais peut il continuer ainsi, alors que les pertes montent et que les fermes de La Haie sainte et Papelotte pourraient bientôt tomber ?






"Nous avons 90 chances pour nous contre dix à peine, il faut monter sur ce plateau dès que la Haie Sainte tombera !"