"For several years there was no way in which mounted Texan riflemen could engage Comanche horse archers in close combat"
T.R Fehrenbacht ("Comanches, the history of a people")
"For anyone fighting comanches , the shooter had to dismount to use the long rifle, from the saddle the weapon lost its only real advantage , which was its accuracy."
S.C Gwyne ("Empire of the summer moon")
Le Capitaine réalisa aussitôt que leur seule chance était d'atteindre les couverts bordant un ruisseau quelques centaines de yards devant eux.
Descendre de cheval en terrain ouvert, aurait conduit, au mieux à la perte de tous les chevaux sous les nuées de traits, au pire à leur extermination.
Les comanches déferlèrent sur eux par deux colonnes, essayant de les prendre en étau
La colonne de droite utilisait l'arc, car le tir s'effectuait vers la gauche,
celle de gauche la lance.
Les deux mules et le poney portant les bagages sont abandonnés à leur sort.
Un cheval, touché, s'écroula, entrainant son cavalier dans sa chute, il fut presqu'immédiatement percé de flèches.
Les rangers firent usage de leurs pistolets à un coup, rangé sur la selle devant eux, mais le tir à cheval sur des cibles mouvantes n'était pas leur fort,
les rangers étaient souvent de remarquables gâchettes avec un Kentucky rifle, inutilisable en étant en selle.
De plus les comanches se couchaient derrière leurs montures, se mettant à couvert pour décocher leurs flèches avec une adresse diabolique.
Un autre ranger tombe à son tour, sa monture et lui mortellement blessés.
Un 3e est transpercé par une lance, comme un Buffalo en pleine course.
Cela permit aux autres rangers de franchir le ruisseau très peu profond au galop, le Capitaine a déjà sauté de son cheval et dégainé son colt,
son tir, à défaut de toucher ses cibles surprit les comanches, peu habitués à voir une arme à feu tirer successivement plusieurs fois sans être longuement rechargée.
Un Rifle tire à son tour, blessant un pony, les indiens décrochent de toute la vélocité de leurs petits chevaux.
Traverser un ruisseau face à des blancs bien postés à couvert et prêts à les descendre n'était pas dans l'art de combattre des comanches
(n'en déplaise à John Ford dans son film "the searchers", la prisonnière du désert en VF).
Les rangers sont maintenant quatre, le rifle adossé à un rocher ou à une branche, mais les comanches sont déjà hors de portée effective.
Trois des leurs sont déjà morts ou agonisants, mais les survovants sont désormais bien à l'abri, avec suffisamment de munitions pour tenir un siège.
Les comanches vont ils laisser tomber ? Ou revenir combattre à pied ? ce qui n'est pas leur fort.