La bataille de Faesulae se déroulte en 225 av. J.-C, elle oppose l’armée romaine à une armée gauloise commandée par les rois Concolitanus et Anéroeste.
Une nouvelle fois menacés par une invasion gauloise, les Romains réagissent avec promptitude, et le consul Lucius Aemilius Papus s’avance avec ses légions en direction d’Ariminum pour surveiller la route côtière. Evitant la confrontation directe, les forces gauloises traversent les Apennins, et pénètrent en Etrurie jusqu’à Clusium. Là, elles découvrent la présence d’une seconde armée romaine commandée par un Prêteur dont l’histoire n’a pas conservé le nom. A la nuit tombée, maintenant leurs feux de camps allumés, les fantassins gaulois se dérobent et battent en retraite jusqu’à Faesulae où ils s’arrêtent et construisent des ouvrages défensifs. Au matin, la cavalerie gauloise s’assurant bien d’être en vue des Romains, retraite dans la direction de Faesulae. Refusant que l’ennemi lui échappe si facilement, le Prêteur, lance imprudemment ses forces à leur poursuite et se précipite en réalité dans le piège tendu. Tandis qu’il progresse en ordre de marche, les fantassins gaulois surgissent brutalement et le chargent alors que leur cavalerie se retourne pour faire front.
Tour 1 :
Les Gaulois prennent initiative. Ils attaquent les Romains en formation de marche et se déploient pour les encercler. Les Romains se mettent sur la défensive en arc de cercle. Il leur faut résister.
Tour 2 :
L’attaque gauloise s’enroule autour du dispositif romain. L’infanterie vient se jeter contre le centre adverse.
Les Romains ne paniquent pas, peaufinent leur organisation et lancent leur pilum sur l’adversaire.
Tour 3 :
L’initiative demeure gauloise. Une série de 4 d’affilé rend très efficace le tir des harceleurs gaulois. Leurs assauts créent la confusion dans la ligne romaine qui perd deux unités de vélites et une de cavalerie. Les Romains sont efficaces et deux 6 leur font infliger de lourdes pertes aux guerriers gaulois.
Tour 4 :
Cette fois-ci, l’attaque gauloise fissure l’édifice romain. La fureur barbare fait vaciller la discipline romaine. Ces derniers contiennent la poussée gauloise au centre et à droite, en revanche sur l’aile gauche a situation est plus délicate.
Tour 5 :
Les Gaulois sentent les Romains vaciller, ils déchaînent alors les enfers sur les légionnaires. Ces derniers luttent pour maintenir l’ordre dans leur dispositif, mais leur aile gauche s’effondre irrémédiablement.
Tour 6 :
Deux scores particulièrement faibles (1 et 2) privent les Gaulois de succès faciles contre les unités romaines ; ou est-ce les Romains qui résistent avec l’énergie du désespoir…Néanmoins, 3 unités romaines sont éliminées.
Les forces du Tribun tentent alors de reconstituer une ligne pour protéger leurs arrières et d’engendrer quelques dégâts aux Gaulois ; à droite leur cavalerie fait merveille contre deux unités de harceleurs, au centre la mêlée est furieuse.
Tour 7 :
Une fois encore les Gaulois récupèrent l’initiative. Ils éliminent plusieurs unités romaines. Pour le tribun, il est bien difficile désormais de trouver des angles d’attaque tant ses troupes sont affaiblies.
Tour 8 :
Les Gaulois ont terminé leur encerclement et écrasent les Romains excepté quelques unités qui résistent sous la férule de leur commandant.
La bataille s’est bien déroulée, avec les aléas habituels des dés ; les unités de Gaulois se sont globalement comportées historiquement : moins forte que les légionnaires mais leur furie a aidé à conserver l’initiative assez porteuse. La cavalerie est demeurée efficace en qualité et par le nombre.
La disposition initiale des Romains les mets immédiatement en difficulté , se repositionner intelligemment n’est pas évident ; j'ai d'ailleurs modifié leur placement initial pour dégrader un poil plus leur situation. Peut-être fallait-il s’emparer de la colline sur la droite pour y résister comme historiquement…La tentative est grande de jouer l’affrontement en comptant sur la supériorité qualitative des Hastati et Principi, ….et en oubliant la cavalerie gaulois.