CR Le dernier assaut 19h Waterloo 1815

Les chasseurs de la moyenne Garde, forment l'aile gauche de l'assaut de la Garde (le 2/3 C et le 1/3 C, le 2e bataillon du 3e Chasseur de la Garde et le 1er bataillon du 3 C)
avec au milieu une section d'artillerie à cheval de la Garde (c'est à deux canons, les figurines d'artilleurs sont déployées mais il faut se représenter les deux canons attelés)



à gauche de 1/ 3 C et à droite une 2e section d'artillerie à cheval, placée entre les bataillons de chasseurs et ceux des grenadiers



Sur l'aile droite Ney menant le 4e G (4e grenadier de la Garde et 1/ 3 G)





Vue aérienne de l'assaut de la Garde




Sur la droite des grenadiers, en retrait, un bataillon de la 2e division Donzelot du Ier corps de D'Erlon fait l'effirt d'appuyer l'attaque de la Garde.



L'ennemi est invisible, masqué par la ligne de crête qui a dérobé les forces de Wellington aux vues de l'Empereur.


Les bataillons de la Garde avancent vers l'inconnu...




Mais soudain, deux sections d'artillerie à cheval de la batterie Mercer se dévoilent sur le coté gauche,





  la mitraille fauche 40 chasseurs , 2/3 C perd un point de cohésion mais cela n'arrête en rien sa progression...



Les artilleurs britanniques  continue leurs tirs  mais le 2/3 C passe dans un de ces replis de terrain qui parsèment la montée, lui permettant d'échapper à la mitraille.

Les Gardes montent les derniers mètres menant à la ligne de crête ... retenant leur souffle...que vont ils trouver derrière ?

La batterie de Mercer doit s'atteler en hâte et fuir à la va vite, menacée par des tirailleurs lâchés par le 4e Chasseurs, un gros bataillon de près  de 800 hommes ayant rassemblé les deux bataillons du 4e régiment de chasseurs à la fin de la bataille de Ligny.





menacée par des tirailleurs lâchés par le 4e Chasseurs, un gros bataillon de près  de 800 hommes ayant rassemblé les deux bataillons du 4e régiment de chasseurs à la fin de la bataille de Ligny.




Le 2/3C et le 1/3 C voient soudain, une ligne rouge se dresser soudainement  à 20m devant eux...

Le cri d'un officier retentit    "Up Guards and at them !"  






Les Guards, couchés derrière un talus bordant le chemin de crête, se lèvent aussitôt et font feu à bout portant !
Les chasseurs perdent 180 hommes d'un coup ! (4 et 5  pertes )
Ils répondent au tir n'infligeant qu'une perte (20 hommes).

Les Guards, fidèles à leur tactique habituelle, ne laissent pas s'installer une firefight qui finirait par leur causer, à eux aussi, de lourdes pertes quand bien même ils en sortiraient vainqueurs,
ils chargent à la baïonnette après avoir crié trois hourras !
Une telle charge est un pari, que les défenseurs montrent une résolution ferme à se défendre sur place et la situation pourrait se retourner contre les assaillants,
mais le "momentum" est du coté britannique, les deux bataillons de chasseurs de la Garde ont perdu chacun trois points de cohésion lors de la fusillade à bout portant, leur test lors de la charge leur ajoute d'autres




leur moral s'effondre...c'est la fuite éperdue pour échapper aux baïonnettes de ces maudits Goddons !







Les grenadiers eux aussi sont engagés dans une firefight avec les restes de la brigade Colin Halkett,
celle ci avait été terriblement étrillée aux Quatre Bras par les cuirassiers de Kellerman, et a beaucoup souffert en fin d'après midi, du fait de l'artillerie française,
il ne lui reste plus que la moitié de ses effectifs, les quatre bataillons initiaux se sont regroupés en  deux formations improvisées, le moral est au plus bas (tombé à 5)





Malgré tout, la présence de Wellington les pousse à tenter une charge à la baïonnette !





Mais les grenadiers  les attendent de pied ferme délivrant un feu d'enfer à courte portée, c'en est trop !
Les anglais stoppent leur charge, puis reculent en désordre et ne pourront se rallier que deux cent mètres plus loin.
Si les français avaient eu ne serait ce qu'un escadron de cuirassiers c'en était fini pour eux...





Ney sent que la réussite est à portée de main,  les anglais sont en fuite !

(Ses deux bataillons de grenadiers n'ont perdu qu'un point de cohésion et soixante hommes chacun)

Le Maréchal plein de fougue les entraine en avant, ils atteignent le croisement des chemins, baïonnettes dressées, enivrés par leur victoire .

Mais les élévations nord sud qui coupent la vue entre les chasseurs et les grenadiers font que Ney ignore tout de la défaite des chasseurs de la Garde sur sa gauche, à l'ouest du plateau entre Hougomont et la Haie Sainte.

Que vont faire les 3 bataillons de la vieille Garde plus en arrière derrière lui, et le 2/3 G en arrière plus à l'ouest ?
Et les restes de la cavalerie ? Napoléon va t'il envoyer des renforts renforcer la réussite ?

Wellington a t il lui aussi conservé des réserves ?

La bataille est elle sur le point de basculer ?