CR Règles "Pillage"

Primipile Messages : 1425 Date d'inscription : 15/02/2015

Règles "Pillage" de Guillaume Rousselot pour wargame avec figurines 28mm

Entre chien et loup, la nuit glaciale ne veut pas encore céder la place à l'aube.
Un guetteur sur une muraille voit poindre la fin de son tour de garde.

Ils sont deux, à écouter les moindres bruits de la forêt proche, à scruter les pénombres qui les entourent, à veiller sur les masures qui abritent le clan.

Cinq misérables huttes, bordées de clôtures improvisées d'épineux.

Des bruits de sabots, en partie étouffés par la neige et la boue déchirent soudain le silence de l'aube qui vient de chasser les ténèbres...

Les deux guetteurs sonnent aussitôt l'alarme à grands coups de cors !

Primipile Messages : 1425 Date d'inscription : 15/02/2015

De chaque hutte émergent des paysans armés de lances ou de pieux, des archers aussi près du "castelet", cette ruine de masure en pierres, pouvant servir de refuge et de dernier bastion défensif.

Les pillards ne sont pas encore visibles par les paysans, mais chacun visualise avec effroi la menace qu'ils représentent.

Les récits des anciens, lors des veillées, des raids de ces centaures impitoyables ont tant marqué les esprits et peuplé les cauchemars de chacun.

Primipile Messages : 1425 Date d'inscription : 15/02/2015

Les barbares entrent dans le village, le long du chemin, attirant sur eux toute l'attention des paysans regroupés en masse devant chacune des huttes, n'osant s'aventurer à l'extérieur.

Chaque entrée menant à une hutte est hérissée de lances et de pieux, femmes et enfants à l'abri derrière.

Mais les assaillants ont lancé sur leurs ailes deux petits groupes de centaures, mais leur progression est plus difficile tant le terrain est inégal, enneigé et boueux, aux abords de la forêt.

Comme sur le terrain dégagé sur la gauche.
L'encerclement du village se dessine, pour empêcher toute fuite vers le refuge de la forêt ou les ruines.

Sidérés, femmes et enfant courent vers le "castelet", tandis que quelques hommes tentent de couvrir leur fuite.

Primipile Messages : 1425 Date d'inscription : 15/02/2015

Le long du chemin, la colonnes de centaures se retrouve face à des paysans armés de pieux sur deux rangs, de face et sur leur coté droit. Impossible de se déployer.

Le cor sonne la retraite, les cavaliers font virevolter leurs montures et se replient dans la précipitation.

Mais l'un d'entre eux, emporté par son envie d'en découdre, tente de forcer le passage !

Les gueux concentrent leurs piques sur le cheval. Transpercé par un pieu, il s'écroule entrainant dans sa chute son cavalier qui se redresse aussitôt sans dommages

Et se replie en courant pour rejoindre sa bande.
Les paysans se gardant bien de sortir de leur position pour le poursuivre.

Sur l'aile gauche quatre barbares arrivent au galop

Sans hésiter trois d'entre eux tentent de sauter successivement par dessus la clôture d'épineux, la monture de l'un d'entre eux
fait un écart au dernier moment, son cavalier tombe dans la neige boueuse qui amortit sa chute.
Les deux autres réussissent et, emportés par leur élan foncent sur les gueux qui, surpris, se retrouvent sur leur chemin.

L'un d'entre eux , muni d'un pieux raye sa cible et se fait occire, deux autres munis d'un arc tirent au jugé dans la précipitation sans effets, un est embroché par une lance, le survivant se retrouve au milieu de trois cavaliers,

Car un quatrième a réussi entretemps à franchir la haie de ronces et à charger

Une des vigies pousse un cri d'alarme, un groupe de barbares arrive au galop

En tête, le chef des tueurs ! Avec trois cavaliers.

Les groupes de paysans étant fixés de face, le long du chemin central et sur leur flanc droit par la percée inattendue de trois cavaliers, cette arrivée sur leurs arrières glace d'effroi la faible garnison du Castelet, coupées de renforts potentiels.

Primipile Messages : 1425 Date d'inscription : 15/02/2015

(Les barbares obtiennent l'initiative, ce qui leur permet d'agir avant les paysans)

Les trois archers de la garnison du Castelet décochent leurs flèches sur le groupe de barbares qui passe près des murailles, mais aucun d'eux ne parvient à toucher leur cible.

Le colonne principale repart à la charge, enhardie par les sons du cor de guerre

Deux paysans, dont un archer, sont taillés en pièce

une nouvelle menace apparait sur leurs arrières

Le chef des assaillants mène une charge sur les arrières de la défense centrale.

Pressés de toute part, les villageois ne peuvent que faire face à chaque charge avec les hommes de deuxième ligne, ce qui les empêche de faire face avec deux rangs de pieux, affaiblissant considérablement leur défense.

CR Règles "Pillage" Dsc06458

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Le premier cavalier qui arrive sur la ligne de pieux, se fait transpercer, c'est la première perte essuyée par l'ennemi
le chef des barbares subit une blessure (mais comme il a trois vies au lieu d'une seule, il reste opérationnel)

Deux cavaliers démontés, attaquent les paysans retranchés devant l'entrée de leur hutte, mais ces derniers les tiennent à distance avec leurs pieux, l'archer voit sa flèche ricocher sur un des boucliers.

Quatre paysans sur huit sont abattus par des adversaires bien plus aguerris et mieux protégés qu'eux

Les trois paysans défendant la hutte centrale tiennent en respect avec leur double ligne de pieux, les deux barbares à pied
mais la situation est en train de devenir catastrophique, une femme parvient à franchir la haie de ronces pour s'enfuir vers le Castelet, mais d'autres n'y parviennent pas.
Ces haies de ronces deviennent des obstacles empêchant de s'enfuir...

La maigre garnison du Castelet assiste, terrifiée, au massacre en cours de leurs proches et voisins.
La tension se lit sur le visage des femmes, selon les cas, l'épouvante ou la détermination à se battre jusqu'au bout.

Primipile Messages : 1425 Date d'inscription : 15/02/2015

C'est l'hécatombe ! Les paysans tombent les uns après les autres, dans des combats perdus d'avance.

Attaqués de face et de dos ils deviennent des proies faciles

D'autres tiennent encore, pour combien de temps ?

Ils tombent l'un après l'autre,

Ou sont abandonnés par celui qui les soutenait, comme cet archer en fuite

Derrière femmes ou enfants, mais aussi quelques combattants voulant sauver leur peau, profitent de la défense désespérée des derniers combattants pour fuir le massacre en cours, en franchissant comme ils peuvent les haires de
ronces avec l'énergie du désespoir

Les centaures, tout à leur soif de sang et de massacre, n'ont même pas pris la peine de dépêcher vers les abords du Castelet quelques hommes pour les intercepter.

Le renforcement de la garnison du Castelet échappe à leurs préoccupations, tout à leur victoire sans appel:
un seul homme perdu sur les quinze de leur bande de massacreurs.

Mais leur objectif initial n'était pas que tuer pour tuer... ou s'emparer des maigres réserves de nourriture de ces pauvres gens.

Ils sont là, avant tout, pour ravir des femmes... et des enfants !
Butin précieux s'il en est.

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