Jojo se met au Napo

C'est sûr que si tu reviens tout frais sur un test de ralliement, ça le fait trop...

C'est certain, en effet !
Nous sommes bien d'accord.

Mon idée c'est que même après un test de ralliement réussi, une unité qui a combattu et a craqué est irrécupérable pour un combat sérieux. Elle ira peut-être au combat mais craquera très vite contre du solide. Croire le contraire c'est confondre de la chair humaine avec des pions ou des robots. La capacité de courage d'une journée est comme un compte en banque, qui s'épuise au fur et à mesure et ne peut être reconstitué le jour même. Il y faut du temps.

Jojo67 a écrit:

cruchot a écrit:

Citation :

En plus la carte est moche,

Mais précise avec des courbes de niveau de 10m et une règle astucieuse pour gérer les contre-pentes.

Et c'est bien 10 m?

Bonne question de topographie. Avec 10m tu es certain de masquer totalement un cavalier. On obtient ainsi une reconstitution plus fidèle des ondulations du terrain. En napo tactique cela a un sens car cela coupe la visibilité de l'artillerie et permet de mener des charges de cavalerie plus astucieusement.

cruchot a écrit:

Jojo67 a écrit:

cruchot a écrit:

Citation :

En plus la carte est moche,

Mais précise avec des courbes de niveau de 10m et une règle astucieuse pour gérer les contre-pentes.

Et c'est bien 10 m?

Bonne question de topographie. Avec 10m tu es certain de masquer totalement un cavalier. On obtient ainsi une reconstitution plus fidèle des ondulations du terrain. En napo tactique cela a un sens car cela coupe la visibilité de l'artillerie et permet de mener des charges de cavalerie plus astucieusement.

Merci chef, là j'ai appris un truc intéressant...

cruchot a écrit:

Avec 10m tu es certain de masquer totalement un cavalier. On obtient ainsi une reconstitution plus fidèle des ondulations du terrain. En napo tactique cela a un sens car cela coupe la visibilité de l'artillerie et permet de mener des charges de cavalerie plus astucieusement.

Avec 20m, tu masques aussi les cavaliers.
C'est sans doute moins fidèle pour les ondulations du terrain mais cela pose moins de problème pour les 'fameuses' lignes de vues...

Fred59 a écrit:

cruchot a écrit:

Avec 10m tu es certain de masquer totalement un cavalier. On obtient ainsi une reconstitution plus fidèle des ondulations du terrain. En napo tactique cela a un sens car cela coupe la visibilité de l'artillerie et permet de mener des charges de cavalerie plus astucieusement.

Avec 20m, tu masques aussi les cavaliers.
C'est sans doute moins fidèle pour les ondulations du terrain mais cela pose moins de problème pour les 'fameuses' lignes de vues...

En napo comme à d'autre période une butte de 10m cela gêne. Si tu viens par chez moi, tu découvrirais qu'il y a une colline d'une 20m max parallèle au littoral et à 2000m, 3000m des plages. Je ne l'ai jamais vue sur une carte, et pourtant le 6 juin, les teutons avaient déployé des mortiers sur la contre-pente, totalement invisibles pour les troupes débarquées qu'ils gênèrent dans leur progression.

Autre question qui concerne la fatigue, qu'on doit distinguer du moral. Tiens avant d'en venir à la fatigue, parlons du moral.

La NBS traite bien le moral je trouve, avec un moral de base, intangible, car il correspond à la valeur de l'unité quand elle arrive sur le champ de bataille: ancienneté, entraînement, compétence des cadres, expérience de la guerre, estime de soi, etc. Cette valeur ne change pas dans la bataille, car elle ne le peut pas, c'est le code génétique de l'unité en quelque sorte. A côté du moral de base il y a dans la NBS des "états de moral" variables au cours de la bataille. Dans ces "états de moral" il y a "normal", "choqué", "désorganisé" et "déroute". Ils ont aussi un état spécial d'excitation Blood Lust mais je ne le sens pas celui-là... Laissons le de côté. En fonction des aléas de la bataille donc ces états de moral changent et agissent comme un modificateur sur le jet de dé dans les combats (choqué = -1, désorganisé = -2 etc.) Cet état modifie encore d'autres choses mais laissons de coté.

Mais il y a aussi la fatigue, qui augmente au cours de la journée de bataille et qui vient se superposer à l'état de moral. On peut avoir un bon état de moral mais être mort de fatigue, comme les soldats de Davout à la fin de la bataille d'Auerstaedt, ce qui les empêche de poursuivre les Prussiens. Il faut donc pour un jeu réaliste introduire cet état de fatigue dans la règle, de façon simple si possible pour préserver la fluidité du jeu. Là j'avoue que je sèche... Des idées? Dans Le retour de l'Empereur la fatigue (règle expérimentale) peut se récupérer au cours d'une journée de bataille mais là je n'y croit pas. Pour moi elle se cumule mais ne diminue jamais durant la bataille de la journée. A moins de placer l'unité fatiguée à distance et de lui foutre la paix pendant une demi-journée à la rigueur... Qu'en pensez-vous?

But toujours: Faire une règle adaptable au jeu Le retour de l'Empereur de la série Vive l'Empereur, sans changer les pions ni la carte.

Tu pourrais la compter à chaque fois que tu engages une division. Ca te ferais moins de compta, et d'autre part ca te pousserait à engager des divisions complètes pour ne pas gaspiller...

Jojo67 a écrit:

La NBS traite bien le moral je trouve, avec un moral de base, intangible.
A côté du moral de base il y a dans la NBS des "états de moral" variables au cours de la bataille.
Mais il y a aussi la fatigue, qui augmente au cours de la journée de bataille et qui vient se superposer à l'état de moral. Il faut pour un jeu réaliste introduire cet état de fatigue dans la règle, de façon simple si possible pour préserver la fluidité du jeu. Là j'avoue que je sèche...

Il te suffit de garder le moral de base (qui doit rester intangible) mais de considérer que les "états de moral" sont en fait des "états de qualité".
Une unité au combat va très vite avoir son "état de qualité" qui va baisser : cela reflête la désorganisation, les pertes mais aussi la fatigue.
Une unité gardée en réserve aura un "état de qualité" qui sera encore au beau fixe alors qu'une unité engagée aura un "état de qualité" très vite réduit.
Ainsi, une armée complètement engagée au combat (sans réserves disponibles) sera incapable de poursuivre l'ennemi qui retraite.

Juste un changement d'appelation, en somme...
Est-ce assez simple ?

Fred59 a écrit:

Jojo67 a écrit:

La NBS traite bien le moral je trouve, avec un moral de base, intangible.
A côté du moral de base il y a dans la NBS des "états de moral" variables au cours de la bataille.
Mais il y a aussi la fatigue, qui augmente au cours de la journée de bataille et qui vient se superposer à l'état de moral. Il faut pour un jeu réaliste introduire cet état de fatigue dans la règle, de façon simple si possible pour préserver la fluidité du jeu. Là j'avoue que je sèche...

Il te suffit de garder le moral de base (qui doit rester intangible) mais de considérer que les "états de moral" sont en fait des "états de qualité".
Une unité au combat va très vite avoir son "état de qualité" qui va baisser : cela reflête la désorganisation, les pertes mais aussi la fatigue.
Une unité gardée en réserve aura un "état de qualité" qui sera encore au beau fixe alors qu'une unité engagée aura un "état de qualité" très vite réduit.
Ainsi, une armée complètement engagée au combat (sans réserves disponibles) sera incapable de poursuivre l'ennemi qui retraite.
Juste un changement d'appelation, en somme...
Est-ce assez simple ?

Ah oui là c'est super. Qu'est-ce qu'il est bon ce Fred!
Et je prends aussi l'astuce astucieuse par division de Santino, car elle réduit les comptages...
Merci les gars!

Jojo67 a écrit:

Ah oui là c'est super. Qu'est-ce qu'il est bon ce Fred!
Et je prends aussi l'astuce astucieuse par division de Santino, car elle réduit les comptages...
Merci les gars!

Je n'ai pas trop de mérite : c'est exactement ce que je fais dans mon sytème.
J'y reflechis depuis assez longtemps...

Moi je trouve au contraire que j'ai plein de mérite !

Santino a écrit:

Moi je trouve au contraire que j'ai plein de mérite !

Ce chat est un cabot !

birhacheim a écrit:

Santino a écrit:

Moi je trouve au contraire que j'ai plein de mérite !

Ce chat est un cabot !

Tout à fait... De plus à la réflexion, si j'engage une division à 3 régiments dans un terrain où seul le premier régiment peut combattre, car y a pas de place pour les autres derrière, je déclare toute la division "fatiguée" "démoralisée" de -x ou seulement le régiment? Le régiment? Ou la division plutôt une fois que tous les régiments ont été engagés, c'est plus simple à gérer. Donc on a là une exception dont ce matou rusé ne m'a pas fait part...

Fred59 a écrit:

Jojo67 a écrit:

La NBS traite bien le moral je trouve, avec un moral de base, intangible.
A côté du moral de base il y a dans la NBS des "états de moral" variables au cours de la bataille.
Mais il y a aussi la fatigue, qui augmente au cours de la journée de bataille et qui vient se superposer à l'état de moral. Il faut pour un jeu réaliste introduire cet état de fatigue dans la règle, de façon simple si possible pour préserver la fluidité du jeu. Là j'avoue que je sèche...

Il te suffit de garder le moral de base (qui doit rester intangible) mais de considérer que les "états de moral" sont en fait des "états de qualité".
Une unité au combat va très vite avoir son "état de qualité" qui va baisser : cela reflête la désorganisation, les pertes mais aussi la fatigue.
Une unité gardée en réserve aura un "état de qualité" qui sera encore au beau fixe alors qu'une unité engagée aura un "état de qualité" très vite réduit.
Ainsi, une armée complètement engagée au combat (sans réserves disponibles) sera incapable de poursuivre l'ennemi qui retraite.

Juste un changement d'appelation, en somme...
Est-ce assez simple ?

C'est un peu le concept de combativité que j'essaie de définir en antique, un facteur qui tiendrait compte de :
- l'effectif,
- la profondeur de la formation,
- l'entrainement des troupes et leur habitude aux combats,
- le niveau moral
- la fatigue
- les pertes
- l'armement

un vrai couteau suisse.

La règle Napo de Jojo évolue avec la sortie de la version 1.43. Modifications principales apportées, la cavalerie page 17 (exploitation, charge de réaction etc), le chemin creux qui n'interrompt plus une charge, la notion de joueur en premier page 7, la prise en compte des pertes avant bataille page 6, et la page 1 avec le numéro de version qui passe de 1.34 à 1.43...

Le setup de la bataille de Waterloo est prêt sur la table d'à côté, dans mon bureau, pour tester la règle sur une grande bataille. Et j'ai ma petite idée pour que l'attaque de d'Erlon réussisse. Cela va me permettre de rendre la règle "big combat proven", comme on dit pour les engins de guerre actuels qui ont subi l'épreuve du feu!
A la vôtre!

Si vous êtes sympas, si vous me traitez pas de bourricot comme Bir, je fais un CR de bataille dans la rubrique dédiée.

Vas-y on l'a envoyé en voyage d'affaires le temps du CR...

Jojo67 a écrit:

Cela va me permettre de rendre la règle "big combat proven", comme on dit pour les engins de guerre actuels qui ont subi l'épreuve du feu!
A la vôtre!

Mais il parle l'anglais ! Je confirme, c'est une bourrique !

birhacheim a écrit:

Jojo67 a écrit:

Cela va me permettre de rendre la règle "big combat proven", comme on dit pour les engins de guerre actuels qui ont subi l'épreuve du feu!
A la vôtre!

Mais il parle l'anglais ! Je confirme, c'est une bourrique !

C'est pas de l'anglais, c'est de l'otanien, nuance... Bourrique toi-même, hé fallschirmjäger de mes deux...

Jojo67 a écrit:

birhacheim a écrit:

Jojo67 a écrit:

Cela va me permettre de rendre la règle "big combat proven", comme on dit pour les engins de guerre actuels qui ont subi l'épreuve du feu!
A la vôtre!

Mais il parle l'anglais ! Je confirme, c'est une bourrique !

C'est pas de l'anglais, c'est de l'otanien, nuance... Bourrique toi-même, hé fallschirmjäger de mes deux...

Et c'est quoi la langue de l'OTAN, spèce de brêle !

birhacheim a écrit:

Jojo67 a écrit:

birhacheim a écrit:

Jojo67 a écrit:

Cela va me permettre de rendre la règle "big combat proven", comme on dit pour les engins de guerre actuels qui ont subi l'épreuve du feu!
A la vôtre!

Mais il parle l'anglais ! Je confirme, c'est une bourrique !

C'est pas de l'anglais, c'est de l'otanien, nuance... Bourrique toi-même, hé fallschirmjäger de mes deux...

Et c'est quoi la langue de l'OTAN, spèce de brêle !

L'Otanien c'est du français de Molière, entrecoupé de mots bizarres pour la plupart d'origine indéterminée, mais dont certains fleurent bon une origine hexagonale, qui daterait de l'invasion de l'Angleterre par les braves troupes normando-françaises...

Il faut bien que je l'éduque, le homard du 59...

Jojo67 a écrit:

Il faut bien que je l'éduque, le homard du 59...

Même au rugby, ils ont besoin des tireurs anglois... ces mangeurs de grenouilles !

Citation :

L'Otanien c'est du français de Molière, entrecoupé de mots bizarres pour la plupart d'origine indéterminée, mais dont certains fleurent bon une origine hexagonale, qui daterait de l'invasion de l'Angleterre par les braves troupes

Les normands ont enrichi de plus de 30% le sabir local.

cruchot a écrit:

Citation :

L'Otanien c'est du français de Molière, entrecoupé de mots bizarres pour la plupart d'origine indéterminée, mais dont certains fleurent bon une origine hexagonale, qui daterait de l'invasion de l'Angleterre par les braves troupes

Les normands ont enrichi de plus de 30% le sabir local.

Allons, allons... cessez toute résistante vaine... on y va tout droit à l'anglishe, même Montebourg s'y met...